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+ Architecture
Avant-Pays Savoyard
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| dernière mise à jour : 01/06/2003
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Ces bâtisses, montées en pisé, sont recouvertes d'un toit à 4 pans avec de fortes pentes et de véritables avancées afin de protéger murs et façades des intempéries.
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Qu'est-ce que le pisé ?
C'est tout simplement l'argile que l'on trouvait sur place.
Les maisons en pisé présentent des techniques simples de construction mais efficaces. Elles exigent néanmoins un savoir-faire particulier en faisant intervenir au minimum 2 à 3 corps de métier.
La construction d'une maison en pisé commence par l'empierrage des fondations, qui monte généralement au-dessus de 50 cm du sol afin d'éviter toute remontée d'eau dans les murs. Ensuite, les charpentiers montent l'ossature de la maison en coffrage de bois et de branchages. C'est à l'intérieur de celui-ci que l'on va couler et façonner l'argile à la main de manière ancestrale.
Tout au long de l'élévation de la maison des madriers de bois, espacés d'environ 90 cm à 1 m de hauteur, sont noyés dans l'argile pour assurer une bonne stabilité et la liaison des murs juxtaposés.
Enfin est venu le temps de couvrir cet ouvrage d'une charpente qu'on dépose sur une armature de bois faite de poutres porteuses et principales : ainsi le poids de la toiture est réparti sur le faîtage des murs.
Les murs en pisé ont une particularité : ils présentent des trous réguliers, qui sont tout simplement les empreintes des barres de bois placées à la construction pour tenir le coffrage. Les lignes horizontales correspondent aux couches successives de terre et d'argile.
Ces murs sont différents des murs en pierre car le pisé est un mauvais conducteur thermique. La maison est donc bien isolée.
Les agriculteurs savoyards ont souvent utilisé ce matériau, par souci d'économie.
Ces bâtisses qui disparaissent petit à petit avaient un certain charme. La toiture, recouverte de tuiles écaillées rouges, présente un petit épi en fer blanc à chacune de ses extrémités en forme de bulbe.
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