Le musée de l'Opinel
Le musée de l’Opinel retrace l’histoire de ce fameux couteau savoyard. Devenu célèbre par sa facilité à emporter partout, sa lame peut se rabattre dans le bois et donc éviter les blessures, très pratique, et solide, ce couteau plaît à toutes les générations, filles ou garçons. L’usine de fabrication se situe à Cognin à côté de Chambéry. Elle n’est pas ouverte au public, mais à St-Jean il est possible de voir l’ancienne forge de fabrication.
La cathédrale St-Jean-Baptiste
La cathédrale St-Jean-Baptiste vit le jour au milieu du VIè siècle grâce à une femme nommée Thècle. Celle-ci ramena d’Alexandrie en Egypte un doigt de St-Jean-Baptiste, apôtre qui baptisa Jésus-Christ, et fit ériger un sanctuaire qui deviendra la cathédrale.
Ce bâtiment fut détruit, mais le nouveau édifice garda le lieu et la place.
Son édification date du XIème et XVème siècles.
Plusieurs styles se sont croisés suivant les influences des différents évêques qui se succédèrent. A l’intérieur de la nef et du cloître, des voûtes gothiques sur ogives de bois représentent un gothique flamboyant. Le chœur abritant 86 stalles de bois sculptées par Pierre Mochet et le ciborium taillé dans l’albâtre sont célèbres. 43 stalles racontent l’histoire des deux testaments, suivent les douze apôtres, les douze prophètes, les patrons des corporations et les saints les plus connus du Moyen-Age. Cet ensemble est considéré comme faisant partie des douze plus importants chœurs d’Europe.
Sous le péristyle, dans le mausolée datant du XIXéme siècle, reposent les premiers comtes de Savoie. En 1771, Charles-Emmanuel III fait construire un porche neo-classique et commande des bas reliefs à des artistes de Turin pour décorer le tombeau : seul le premier tableau arriva, les autres se perdirent dans les dédales de l’université de Turin…
La chapelle Ste-Thècle abrite les pierres tombales des évêques Savin de Florian (mort en 1410) et Amédée de Montmayeur (en 1422).
Le Grand Clocher, à découvrir : au bout d’un escalier voûté en pierre, apparaît une salle de 30 mètres de haut et un escalier en bois serpente sur trois murs. Empruntant l’un d’eux, voilà la salle des cloches et un point de vue sur la ville surprenant.
Le palais épiscopal a échappé à la destruction il y a 25 ans. Restauré, il abrite des services municipaux : la bibliothèque, l’office du tourisme et le musée des traditions.
Son architecture, d'aspect plutôt austère, est égayée par les couleurs roses et jaunes qui sont la marque de l’influence turinoise sur ce baroque alpin du XVIIIème siècle. |
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