Les marchés de la région
Miel, pommes, fromages, charcuterie artisanale, légumes... Rhône-Alpes cultive ses marchés, couverts ou de plein vent. Certains sont incontournables. C'est le cas à Lyon du marché bio de la Croix-Rousse, de ses Halles et du marché quai Saint-Antoine. Le marché couvert de la place du 11 Novembre 1918 à Villefranche-sur-Saône est le plus important de la région. A Annecy, il ne faudra pas ignorer les nombreuses spécialités charcutières présentes sur le marché principal. Tous les mercredi et samedi matins, les producteurs de l'Ardèche se rassemblent sur la place de l'Hôtel de Ville de Privas pour le marché traditionnel. A St-Paul-Les-Trois-Châteaux dans la Drôme, un marché aux truffes renommé a lieu le dimanche matin de novembre à mars.
Les AOC
Rhône-Alpes est sans conteste la région du goût. Le bleu de Gex, la noix de Grenoble, le picodon de Drôme - Ardèche... Tous ces produits et beaucoup d'autres sont aujourd'hui labellisés AOC, un gage de leur exceptionnelle qualité. C'est le cas pour l'olive nyonsaise de la variété "tanche". Elle est la première à avoir bénéficié, en 1994, d'une appellation d'origine contrôlée (AOC). Quant à la volaille de Bresse et plus particulièrement son poulet de Bresse, il fait figure d'exception. C'est le seul poulet en France et dans le monde à bénéficier de cette reconnaissance.
Les mères lyonnaises
Derrière chaque chef cuisinier du Rhône, se profile la silhouette d'une mère ou d'une grand-mère, bonne fée auréolée du fumet des petits plats mijotés. Pendant une centaine d'année, les meilleurs restaurants de la ville furent tenus par des femmes que l'on surnommait "les mères". Simple mais copieuse, leur cuisine émoustille les papilles des gastronomes. La première, la mère Filloux, devient célèbre avec son menu unique, le même servi toute sa vie. Fille spirituelle de Françoise Filloux, Eugénie Brazier rentre à son tour dans la légende. La Mère Brazier est la seule femme à avoir reçu trois étoiles Michelin. Plus encore que la cuisine lyonnaise, la cuisine beaujolaise est aussi une histoire de femmes et doit ses origines et sa renommée à de nombreuses mères : la Rose à Juliénas, la Benoîte à Villefranche-sur-Saône ou la Louise Ruet à Saint-Lager, sans oublier à Fleurie, Mesdames Jacôme et Chagny.
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