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Les rhônalpins et leur chirurgien-dentiste

Les rhônalpins et leur chirurgien-dentiste

 

Matériel dentisteDans le cadre de ses différentes missions, l’Union Régionale de Professionnels de Santé (URPS) Chirurgiens-Dentistes Rhône-Alpes a mis en œuvre un certain nombre d’actions de communication à destination de l’ensemble de ses publics, professionnels, élus, étudiants et grand public. Ces opérations ont permis d’informer et de valoriser la profession.

Dans le cadre de cette politique volontariste, l’URPS CD-RA a mandaté en début d’année le cabinet d’études Aviso pour réaliser un baromètre d’image régional afin de mieux connaître la perception qu’ont les patients de leur profession. Cette enquête a également été l’occasion de demander aux chirurgiens-dentistes la manière dont ils pensaient être perçus. Ces résultats, parfois inattendus, permettent d’avoir une photographie exacte de l’image qu’ont les Rhônalpins de leurs praticiens et de mettre en place de nouvelles actions, pour les années à venir, en adéquation avec ces attentes. L’idée étant par ailleurs de pouvoir renouveler ce baromètre tous les deux ans.

Les Rhônalpins ont une image positive de leur chirurgien-dentiste

Patient chez le dentisteL’étude, menée par téléphone en avril auprès de 1 002 personnes habitant la région Rhône-Alpes, montre notamment que 89 % des Rhônalpins interrogés ont une bonne image de la profession de chirurgien-dentiste, voire une très bonne image pour près d’un tiers d’entre elles. De plus, cette image s’est améliorée ces dernières années, pour 28,7 % des personnes interrogées. Les chirurgiens-dentistes sont reconnus comme faisant partie des professions du corps médical, ayant la charge de responsabilités importantes, qui soulagent et soignent la douleur.

Cette bonne image est notamment fondée sur l’expérience des personnes interrogées qui, pour 50 % d’entre elles, disent n’avoir jamais eu de problème avec leur praticien, 23 % reconnaissant leur professionnalisme et la qualité des soins produits. Enfin, la mission de santé publique et la prise en compte de la douleur sont également soulignées comme des qualités de la profession. Tout n’est cependant pas positif : 7,9 % des Rhônalpins ont une image négative de la profession sur trois critères principaux que sont la peur de la douleur, la mauvaise expérience, notamment sur les catégories d’âge plus jeunes (18-35 ans) et les tarifs trop élevés. C’est d’ailleurs sur ces notions de tarifs que les attentes des Rhônalpins se concentrent : 35,3 % expriment la demande de baisse des tarifs et 10,8 % souhaitent une plus grande transparence.

L’enquête miroir : les chirurgiens-dentistes méconnaissent l’image qu’ont d’eux leurs patients

Parallèlement, l’URPS CD-RA a souhaité mener une étude miroir auprès des chirurgiens-dentistes eux-mêmes. Les résultats révèlent que ces derniers méconnaissent la perception du grand public à leur égard : 43 % des chirurgiens-dentistes estiment que le grand public a une bonne image de la profession contre 90 % en réalité. Ils sous-estiment donc leur propre travail et la satisfaction de leurs patients. De plus, alors que les chirurgiens-dentistes pensent que leur profession a une mauvaise image, notamment du fait de l’influence des médias ou des mutuelles, leurs patients n’évoquent jamais cette problématique.

Des pistes de réflexion pour améliorer encore l’image de la profession

Dr Philippe Balagna

Dr Philippe Balagna

Les résultats de cette étude ont mis en avant le travail à mener en interne pour consolider la relation entre les chirurgiens-dentistes et leurs patients. « Notre attention s’est portée sur le fait que près de 10 % des sondés attendent plus d’attention et d’écoute de notre part. Nous devons aller plus vers l’échange, même si nous sommes parfois tributaires des conditions de travail, notamment dans les zones sous-dotées« , conclut le Dr Philippe Balagna, Président de l’URPS CD-RA. « Nous allons continuer à améliorer notre image par des actions concrètes : développer notre écoute et notre empathie envers nos patients, et faire passer le message auprès de nos membres par différents moyens (colloques, actions de communication). Notre objectif est de mettre en place des actions qui correspondent à de vraies attentes formulées par les patients« .

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