Notre-Dame-de-la-Vie © 123 Savoie
Sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Vie (XVIIème)
Le Sanctuaire Notre-Dame-de-la-Vie est un haut lieu à la fois touristique, mais aussi religieux.
Édifié au XVIIème siècle, il est devenu un site incontournable de la vallée des Belleville, visité par des milliers de personnes chaque année.
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Ce que dit la tradition
La tradition rapporte qu’un berger trouva la statue de Notre-Dame-de-la-Vie dans un sureau, au lieu-dit « Plan du Sureau ». Les Bellevillois se disposaient à y construire un oratoire, lorsque les matériaux rassemblés par eux furent transportés une nuit à l’emplacement actuel. C’était un signe du Ciel. Ils bâtirent une première chapelle. Les gens de la vallée prenant l’habitude de prier dans cet oratoire, la renommée de Notre-Dame-de-la-Vie s’étendit peu à peu.
Au XVIIème siècle, constatant que le nombre de pèlerins augmentaient, l’archevêque de Tarentaise décida d’importants agrandissements et confia le nouvel édifice au sieur Deschamps.
La construction devait avoir une forme de croix grecque avec coupole centrale et chapelle polygonales rayonnantes.
Les travaux vont s’échelonner sur une cinquantaine d’années ; maçons, artisans, menuisiers, manœuvres, tous de la Vallée des Belleville, vont contribuer, bien souvent bénévolement, à sa création.
Le Pèlerinage
Le financement est assuré par les dons en espèces et surtout en nature, qui affluent de toute part. On note très vite un engouement pour cet édifice religieux. Les pèlerins viennent des paroisses environnantes ou de régions plus éloignées pour prier la Vierge et lui rendre un culte filial. Aujourd’hui Notre-Dame-de-la-Vie jouit toujours d’une très grande notoriété.
Tout au long de l’année, en particulier l’été, les touristes sont nombreux à y marquer un temps d’arrêt. Le 15 août, la messe y est toujours célébrée en plein-air à l’occasion de la fête du village de Saint-Martin-de-Belleville.
Sur les chemins du Baroque
Itinéraire culturel passant par Saint-Martin-de-Belleville, les Chemins du Baroque emmènent à la découverte du patrimoine baroque savoyard et de la vie des communautés de montagne de cette époque. Tout au long des XVIIème et XVIIIème siècles, les Pays de Savoie sont en effet restés un vrai bastion catholique face aux régions voisines réformées et surtout proches de la cité de Genève, devenue la « Rome protestante ». Le renouveau religieux initié par le Concile de Trente permit de laisser s’exprimer dans les églises toutes les techniques de l’art baroque. Sculpture, dorure et polychromie, parfaitement maîtrisées par des artistes piémontais, s’emparèrent des églises et chapelles pour en transformer le décor. Les retables, dont celui du maître-autel de Saint Martin, en sont l’expression la plus exubérante.
Travaux de rénovation
Des travaux de rénovation étalés sur 25 mois ont eu lieu en 2012/2013. Un impressionnant « parapluie » a été mis en place afin de protéger l’édifice.
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