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Que se passe-t-il dans nos déchetteries ?

Que se passe-t-il dans nos déchetteries ?

 

Déchetterie de Bissy - © JC Rifflard pour Chambéry métropole

Déchetterie de Bissy – © JC Rifflard pour Chambéry métropole

Les deux agglomérations que sont Chambéry métropole et Grand-Lac, totalisent 6 déchetteries réparties judicieusement sur les deux territoires. Ces équipements sont mis à la disposition des habitants et des artisans locaux pour déposer des objets et des matériaux tout en garantissant que ceux-ci seront traités et valorisés dans le meilleur respect de l’environnement via des filières agréées. Sur le territoire de Grand Lac, les travaux démarrent ces jours-ci pour moderniser les sites de Grèsy-sur-Aix, Drumettaz-Clarafond et le Bourget-du-Lac.

Du côté de Chambéry métropole, les sites de Saint-Alban-Leysse et la Ravoire ont été rénovés en 2008-2009 et le site de Bissy, mis en service en 2012, fait partie des déchetteries les plus modernes et confortables de France. Il faut dire que le traitement et la valorisation des déchets est une activité industrielle, tant la dimension économique et financière est forte. En effet, les tonnages collectés sont très importants et s’appuient sur des opérateurs économiques privées en lien avec le transport, la transformation et le démantèlement. C’est aussi la raison pour laquelle, dans certaines déchetteries, on observe des comportements pas très réguliers de personnes qui cherchent à récupérer des objets, souvent métalliques ou électroniques. Ces personnes comptent, par le biais de cette récupération, se procurer un revenu.

Devant l’ampleur du phénomène, les communautés d’agglomérations de Grand Lac et Chambéry métropole ont mis en place un dispositif de régulation, autorisant quelques groupes de personnes ayant historiquement développé une activité de récupération à prélever des matériaux, tout en s’attachant à conserver le meilleur service aux habitants. Ce dispositif prévoit donc que la récupération ne doit pas être simultanée à la présence des usagers (donc en dehors des horaires d’ouverture) et que seuls certains déchets non dangereux peuvent être récupérés. Il s’avère que ces règles sont régulièrement bafouées par certains récupérateurs et les agglomérations ont des difficultés à maintenir la qualité de l’accueil des usagers sur tous les sites, autant que des conditions de travail apaisées pour les agents de déchetteries. C’est la raison pour laquelle des agents de sécurité sont présents à l’entrée ou sur les quais des déchetteries.

En complément, des rappels à l’ordre aux récupérateurs divergents (pouvant entrainer les retraits d’autorisation de récupérer), et des procédures pénales sont également lancés pour le vol de déchets dangereux (batteries, équipements électriques et électroniques). Parfois, les rappels des règles peuvent susciter des réactions disproportionnées de la part de certains groupes de récupérateurs comme celles de janvier 2016 avec les blocages des déchetteries de la Ravoire et Drumettaz-Clarafond.

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