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La Toussaint, fête de tous les saints

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La Toussaint

La Toussaint, le 1er novembre, est la fête chrétienne de « tous les saints ». Elle est souvent confondue avec le jour des morts, placé le lendemain (2 novembre). Les familles se rassemblent et vont au cimetière sur la tombe de leurs proches déposer des chrysanthèmes ou de la bruyère, ainsi que des chandelles dans l’est de la France.

La fête de la Toussaint et la fête des morts ont toujours été confondues, le culte des martyrs étant une forme du culte des défunts. Instituée par Boniface IV dans l’ancien Panthéon de Rome en 610, une célébration collective avait lieu le 13 mai en l’honneur de « Sainte-Marie et tous les saints martyrs ».

Le printemps était inquiétant puisque cette saison du réveil de la végétation était liée au souvenir des défunts enterrés : on pensait confusément que leurs âmes sortaient de terre avec le sol ensemencé.

La Toussaint fut célébrée le 1er novembre dans l’empire carolingien à partir du IXème siècle (depuis 835 en France) selon l’exemple de l’Angleterre qui, dès le VIIIème siècle, avait placé le « jour de tous les Saints » à cette date. Elle voulait ainsi couvrir la fête celtique de Samain (devenue Halloween) liée au souvenir des défunts. Au moment où les jours raccourcissent nettement, la date semblait parfaitement choisie puisque l’obscurité, propice aux forces de l’au-delà, était inquiétante.

Jusqu’au début du XXème siècle, on pensait en Bretagne que les morts revenaient dans la nuit du 31 octobre, comme lors des nuits de solstice. Avant d’aller se coucher on leur laissait des aliments sur la table couverte d’une nappe et, dans la cheminée, une bûche restait allumée.

Sur l’île de Sein (Finistère), les cloches sonnaient toute la nuit, le soir de la Toussaint, tandis que des adultes avec des clochettes, passaient de porte en porte, en prononçant ces mots : « Chrétiens réveillez-vous ! ». La coutume de sonner le glas pendant toute la nuit est également attestée en Normandie et en Brie. Des hommes robustes se relayaient tandis que deux autres répétaient la même phrase de maison en maison : « N’oubliez pas les trépassés ! ».

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