| | La nouvelle télécabine de Tovière (quatrième génération de télécabine en remplacement de l’Aéroski) assurera désormais la liaison espace killy en 5 minutes dans des cabines lumineuses de 10 places assises (3.300 pers/h). Elle vient s’intégrer dans le quartier rénové au côté de la maison de Tignes, du centre aqua-sportif "Le Lagon" et du tout récemment rénové "Tignespace". De ce fait, une attention particulière a été portée à l’intégration paysagère et architecturale des gares de départ et d’arrivée. Enfin, les économies d’énergie et l’impact environnemental tout comme la viabilité (en particulier face aux éléments météorologiques) ont été des points clés de la conception, la télécabine de Tovière étant un des axes majeurs des flux de skieurs sur l’espace killy. En terme d’investissement, se sont 17 millions d’€ d’investissement au total pour l’intégralité des postes de rénovation, remplacement, réalisation des bâtiments et aménagements de l’appareil Doppelmayr / Eiffage. |
Une partie importante du projet est consacrée à l’intégration des gares dans son environnement (architecture, acoustique, etc.). Est-ce une nouvelle orientation des remontées mécaniques en France ou est-ce une démarche qui est propre à la STGM (Société des Téléphériques de la Grande Motte) ? A cette question posée, la réponse est "La gare haute est enterrée et accueille désormais la gare motrice. Les intérieurs ont été étudiés avec des matériaux phoniques afin de calfeutrer les bruits pour le confort des clients, et des employés. Une large baie vitrée a aussi été installée afin d’offrir un panorama exceptionnel sur la Grande Motte". Cette démarche, propre à la STGM, suit de toute évidence l’orientation des remontées mécaniques en France. Une attention particulière est portée sur chaque infrastructure pour réduire au maximum son impact environnemental.
La télécabine de Tovière est la remontée la plus importante pour la liaison avec Val d’Isère. Les freins de l’Aéroski lors des jours ventés seront diminués afin d’assurer une exploitation plus sûre et sans interruption. Les atouts principaux de cet aménagement de la gare supérieure sont de dégager un espace de circulation pour les skieurs, d’offrir une vue panoramique d’exception et une visibilité sur la piste mythique : Pâquerette.
Avec près de 17 millions de passages par an et un souci permanent de la satisfaction clientèle, les préoccupations des équipes de développement de la STGM sont basées sur le confort, la performance, l’innovation et l’environnement.
Pour la petite histoire…
La Société des Téléphériques de la Grande Motte (STGM) a été créée en 1967, dans le cadre du Service de l’Equipement et de l’Aménagement Touristique en Montagne, un projet ambitieux destiné à donner à Tignes une dimension internationale. La STGM qui gérait alors l’exploitation de six remontées mécaniques est devenue aujourd’hui l’un des leaders de la profession (elle entre dans la Compagnie des Alpes en 1989). Toujours précurseurs dans les investissements et le renouvellement des installations, Tignes et la STGM sont depuis toujours la référence française pour le ski "4 saisons" et accueillent notamment à ce titre les équipes nationales françaises et étrangères tout au long de l’année pour leur préparation. A titre d’exemple, en plus du Téléphérique de la Grande Motte (1975), deux réalisations restent dans les mémoires des ingénieurs et des utilisateurs :
- L’Aéroski en 1986 : Prototype, cette télécabine à système d’attache débrayable, baptisée Aéroski Tovière, a été inaugurée en 1986. Avec sa capacité de 10 personnes par cabine, un débit de 2.800 personnes/heure et ses gares futuristes, elle incarnait alors une nouvelle génération de remontées mécaniques efficaces et rapides. Elle était parfaitement adaptée à sa vocation de liaison principale entre Tignes et Val d’Isère.
© Daniel Roussellot
| | - Le Funiculaire en 1993 : L’accès au site le plus prestigieux de l’espace killy, le glacier de la Grande Motte, nécessitait un aménagement spécifique. Le funiculaire souterrain s’est imposé comme une solution très ambitieuse mais parfaitement adaptée afin de répondre aux contraintes climatiques et environnementales (l’arrivée étant située à 3.032 m d’altitude), et d’offrir un maximum de sécurité par un système de mécanisation simple, un temps de trajet minimum (6 minutes), un fort débit (3.000 pers/h) et une parfaite intégration à l’environnement puisque souterrain ! |
C’est en 1987 que l’étude géologique a débuté puis le chantier a vu le jour en 1989, pour une mise en service du funiculaire en janvier 1993 (il fête ses 20 ans cette année) ouvrant une nouvelle aire dans l’aménagement des stations de sports d’hiver.