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| | François Hollande, président de la République, a reçu Mario Monti, président du Conseil des Ministres de la République italienne, à l'occasion du Sommet franco-italien qui s’est tenu ce lundi 3 novembre 2013. Cette rencontre a permis entre autre d’aborder la liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, via un tunnel transalpin. Le coût de ce chantier est estimé à près de 25 milliards d'€, dont 8,5 milliards d'€ pour le seul tunnel transfrontalier. François Hollande et Mario Monti, ont réaffirmé leur volonté de voir aboutir le projet.
A l'issue de ce Sommet Franco-Italien, et sur lesujet de la liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, Louis Besson a commenté : "Le Président de la République française et le Président du Gouvernement italien ont fait le choix, lucide et courageux, du long terme en prenant, en dépit du contexte économique |
particulièrement difficile, la décision historique de poursuivre le grand chantier ferroviaire du tunnel de base du Lyon / Turin, entre St-Jean-de-Maurienne et Suse, tout en développant dans les meilleurs délais l’autoroute ferroviaire alpine. Choix historique et de long terme car cet ouvrage, déclaré d’utilité publique depuis 5 ans-sera à la fois un "maillon-clé" pour l’Europe des transports et une réalisation majeure pour la protection des Alpes au sens de la "Convention Alpine".
En rendant enfin performant le rail pour la traversée des Alpes le tunnel de basse altitude du Lyon / Turin ferroviaire permettra le transfert de la route au rail de l’essentiel du fret franchissant les Alpes entre le Léman et la Méditerranée ; de plus, en prenant au cours de la prochaine décennie la relève du premier tunnel ferroviaire creusé dans les Alpes à partir de la moitié du XIXème siècle, cette réalisation sécurisera la traversée des Alpes pour les hommes et les marchandises… démontrant que les 39 victimes de l’incendie du tunnel du Mont-Blanc n’ont pas perdu la vie "pour rien". A tous ces titres l’accord entre la France et sa sœur latine, l’Italie, constitue un grand jour pour nos deux pays qui bénéficieront entre eux à moyen terme, pour franchir les Alpes, des conditions dont dispose déjà l’économie allemande, grâce aux tunnels suisses- pour ses échanges avec la péninsule italienne et l’Europe du Sud. Par leur décision partagée les responsables au plus haut niveau de la France et de l’Italie témoignent ainsi de leur foi en l’avenir et de leur volonté de contribuer, par-delà un chantier créateur d’emplois, à une croissance durable conciliant développement économique, préservation de la qualité de l’air et protection des territoires.
Il revient désormais aux acteurs publics et professionnels savoyards et rhônalpins, sans démagogie ni stérile polémique mais dans le dialogue, de s’attacher à une optimisation des conditions de réalisation des accès à cet ouvrage d’envergure européenne et de faire de ce 3 décembre 2012 une grande date porteuse d’espoir pour les générations futures".
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