Jeudi 29 mars
Ouverture des portes : 19 h 30
Compagnie Montanaro - Ensemble Tarab - Dyaa Zniber - un pont sur la mer (Marseille - France / Maroc)*
Dans un esprit de voyage dans l’espace et le temps, Un Pont sur la Mer est parvenu à réactualiser le genre millénaire de la nouba, un des fondements les plus nobles de la musique classique maghrébine. Cette nouba de la 25ème heure relie les deux rives de la méditerranée en intégrant les traditions provençales transportées dans les bagages de Miquèu Montanaro. La Compagnie Montanaro marque une nouvelle fois son goût pour les métissages en associant Laurence Bourdin (vielle à roue), Estelle Amsellem (contrebasse), l’ensemble Tarab de Fouad Didi, la chanteuse Dyaa Zniber et Miquèu Montanaro (galoubet-tambourin).
Oumar Kouyate (Guinée)*
Fils de M’Bady Kouyaté, dernier maître vivant de la kora, Oumar manie la kora et la guitare avec dextérité. Jeune musicien de Conakry il compose et interprète des douces mélodies actuelles, influencé par son histoire et sa tradition Mandingue. Il se produit seul accompagné de sa Kora et sa voix fait vibrer le public.
Electrodunes (Beni Abbes - Algérie / Marseille - France)*
La rencontre entre Said Touati, Hafid & Ouari Douli & Barbes.D. Cette création confronte le dub digital et les chants et percussions du désert. Le pari osé de la rencontre entre le monde de la musique électronique et celui des musiques sacrées du désert a réussi.
Nathalie Natiembe (La Réunion)
Chanteuse d’un maloya tourné vers le futur, Nathalie Natiembé est un phénomène. Sa poésie créole finement ciselée est couplée à des sonorités métissées et aventureuses. Natiembé n’a pas besoin d’artifices pour passionner, mais juste de sa voix. Griotte, elle se joue du créole comme du français et refuse les clivages. Tel est son mix gagnant, projetant le maloya dans une nouvelle ère.
Assurd (Italie)
Quatre femmes pittoresques aux voix magnifiques et rugueuses nous font revivre les traditions du chant, de la musique et des danses du Sud de l’Italie. Un spectacle habité par une sorte d’exultation populaire où elles triomphent par leur truculence.
3 MA (Madagascar / Mali / Maroc)
Un projet Sud - Sud, une création totalement inédite et une aventure humaine né d’un désir commun de rencontre de trois instrumentistes de renommée internationale (Driss El Maloumi (Maroc) au Oud, / Rajery (Madagascar) à la Valiha, / Ballake Sissoko (Mali) à la Kora,). Une manière d’assembler des univers sonores différents autour d’instruments à cordes emblématiques des musiques africaines.
Création le 9 mars 2007 au CCAC / Antananarivo / Madagascar
Coproduction : Centre Culturel Albert Camus (Centre Culturel Français à Madagascar), Centre Culturel français de Bamako (Mali), Institut français d’Agadir (Maroc), en partenariat avec le Festival Timitar d’Agadir et l’appui de Cultures France,Art Moves Africa et du Kabardock (La Réunion), tournée Contre Jour.
Dupain (France)
Dupain revient avec un nouveau projet. En deux albums coup de poing, le groupe s’est forgé une image hors cadres et turbulente chez les enfants de la sono mondiale des années 90. Musique engagée, énergie puisée aux sources du rock’n’roll et de la contestation populaire, Dupain puise dans ses racines occitanes et dans les différents rythmes de la Méditerranée.
Imghrane (Maroc)
Imghrane s’inspire de l’esprit des rways, poètes musiciens, et des chansons Haj Belaid pour proposer de nouvelles créations. Affirmant un style singulier, Imghrane s’est aussi attelé à forger un langage musical actuel tout en conservant les particularités de la culture amazigh. Le talent de cette nouvelle voix de la musique berbère ne demande qu'à s'exposer devant les publics du monde.
DJ Eastenders (Allemagne)
Stefan Mueller s’est toujours intéressé aux “ vibrations “ du monde et notamment aux musiques d’Asie.Au fil des ses albums, il nous dévoile le sésame de ses recherches et explorations sonores. Imaginez l’expression sensuelle et retenue de danseuses du ventre, le sentiment de bienêtre promis par un bain turc bouillonnant, une danse sous les palmiers à la suite d’une consommation d’un alcool doux et étrange… Vous êtes entrés dans le monde de DJ Eastenders !
Vendredi 30 mars
Ouverture des portes : 18h30
Kiran Ahluwalia (Inde / Canada)
Avec un style bien ancré dans la tradition indienne, Kiran Ahluwalia prête sa voix magnifique et teinte de modernité les chants folkloriques punjabis, ghazals (poèmes amoureux mis en musique) et ses propres compositions. Accompagnée d’instruments traditionnels comme le tanpura, harmonium, tabla et d’instruments occidentaux, elle fait le lien entre une tradition ancestrale et une sonorité d’aujourd’hui.
Kabbalah (Marseille -France)*
Un spectacle qui s’articule autour des nouvelles musiques juives (new jewish music) et s’inspire de la tradition klezmer tout en intégrant des influences actuelles : rock , afro-américaine, orientale… Une palette sonore d’une grande richesse musicale où la virtuosité est convoquée à chaque instant. L’extraordinaire profusion d’instruments (saxophones, violon, contrebasse, xylophone, mandoluth, percussions…), de langues (anglais, yiddish, russe) chantées, parlées, permet l’expression d’un style coloré propre à Kabbalah.
Guerebou Kounkan (Mali)
Avec l’aide d’Adama Yalomba (un multi instrumentiste virtuose qui invente et fabrique certains de ses instruments) et de Lassy King Massassy (une star du rap très respectée au Mali), Kwall, rappeur français propose cette action artistique : Guerebou Kounkan est la voix des “ sans voix ” de Bamako, celle des enfants orphelins qui vivent, mangent et dorment dans la rue.
Diogal (Sénégal)
D'une voix pleine d'émotion, Diogal chante ses balades de sa composition où se croisent la musique des griots de son pays, le Sénégal, et les harmonies modernes de l'Occident. Diogal s'inscrit ainsi dans la mouvance folk qui privilégie instruments acoustiques (guitare) et ballades mélancoliques à la fièvre électrique du Mbalax. Sur scène, ce jeune “Dylan africain” d’une générosité sans pareille se livre avec une finesse et une élégance étonnantes ! Un des meilleurs représentants actuels de la chanson sénégalaise.
Taraf Goulamas (Montpellier - France)
Taraf : Nom d’origine roumaine, orchestre de village, tribu de musiciens. Goulamas : en languedocien, individu négligé, peu soigné, en roumain, artiste d’exception ! Quand ils partent jouer, les Goulamas emportent un peu de leur cabanon. Ils arrivent, installent le tapis (indispensable pour le confort) et la carriole-guinguette, bien pratique pour la cuisine. Un apéro tout en musique et en fanfare, sur des airs roumains, macédoniens, turcs qui échauffent les oreilles. L’espace est aménagé, transformé, le voyage peut commencer… …
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Anghjula Potentini (Corse - France)
Accompagnée par un trio de formation classique, elle aborde le répertoire des chants populaires corses dans le respect de leurs structures mais en se donnant la liberté d’y introduire des couleurs sonores inédites. Sans nul doute l’une des plus belles voix féminines de l’île, dotée d’une “ ricuccata ” fabuleuse. Se gardant des effets de mode, la chanteuse se pose en méditerranéenne soucieuse de donner à son art, marqué par la pastoralité insulaire, une identité métissée.
Baba Zula (Turquie)
La nouvelle avant-garde d’Istanbul.
Connus pour leur univers sonore unique fait d’un mélange d’enregistrements “ naturels ” et d’instruments traditionnels et modernes, Baba Zula apporte une nouvelle dimension à la scène world alternative en développant un nouveau courant qu’ils ont appelé “oriental dub”.
Huong thanh (Vietnam)
Huong Thanh incarne les particularités du chant traditionnel vietnamien, riche en subtils ornements, précises inflexions, en finesse et diversité d’expressions et de timbres. Ses chants qui expriment la vie quotidienne des vietnamiennes (le labour, la dévotion,l’amour) sont accompagnés par des instruments aussi variés que la pipa (luth) ou le t’rung (xylophone en bambou).
Désert Rebel (Mali / Niger / France)
L’aventure est née en lisière du désert, entre le Mali et le Niger.Ambitieux, le collectif mené par le guitariste-chanteur Abdallah Oumbadougou multiplie les expériences musicales et c’est en présence notamment de Daniel Jamet (guitare, ex Mano Negra et actuel Mano Solo), Sebastien Le Bon (batterie) et Julien Bonvoisin (basse) que les touaregs se produiront.
Saied Shanbehzadeh (Iran)
L’ensemble Shanbehzadeh nous conte une longue histoire, celle de toutes les populations qui tissent l’identité cosmopolite de la ville de Boushehr. Ce mélange de traditions persane, arabe, africaine et indienne nous convie à l’écoute d’un projet musical inédit où se mêlent les musiques qui rythment la vie des populations.
Funky four + One (Marseille - France)*
Avec Dj Rebel, Dj R.Hash, Dj Bepass, Dj Mathias. Création réunissant 4 turntablists pour un travail commun dont l’ambition est de représenter le brassage culturel tel qu’il est vécu à Marseille. Les acteurs s’approprient des compositions existantes, représentatives des différents continents de notre planète pour les restituer dans un univers Hip-Hop dont ils seront les auteurs.
Samedi 31 mars
Ouverture des portes : 18h30
Lura (Cap Vert)
Une étoile en pleine ascension et la plus cosmopolite des artistes capverdiennes, marchant sur les traces de son aînée Cesaria Evora. Grave et profonde, sa voix revisite le vaste répertoire de son pays. Madone lusophone au sourire éblouissant et aux pas de danse ravageurs, Lura s’est mise à chanter, bercée par les rythmes venus des îles sur et sous le vent, mais aussi par la pop portugaise, les rythmes des quartiers africains de Lisbonne ou la soul américaine.
El Tio Carlos (Barcelone - Espagne)
Un des groupes cultes de Barcelone. Une musique pop fraîche, élégante, canaille et surréaliste mélangeant sonorités arabisantes, grooves latino hip-hop et flamenco mal léché… Cette nouvelle formation, sous l'inspiration de Tito Carlos (Muchachito Bombo Infierno) reinvente la fusion du pop et du flamenco, ou “ groove soniquete ”. Un bon exemple de la scène actuelle de Barcelone qui arrive à faire le lien entre tradition et modernité.
Badila (France / Inde / Iran)
Composé habituellement d’une danseuse persane (absente pour cette représentation) et de cinq musiciens français, indiens et iraniens, l’ensemble Badila, (“ l’amoureux à fière allure ” en dialecte marwari), propose une rencontre inédite des traditions musicales soufies, indienne, perse et arabe. Les dastga de la Perse répondent aux ragas de l’Inde, tandis que le feu vocal du chanteur manghanyar est atténué par la douceur poétique du chanteur iranien. Le soufisme et l’hindouisme communient par des chants ardents et mystiques. Une grande fête à ne pas manquer !
Ilene Barnes (USA)
Capable de véritables prouesses vocales et sans forcer, ses montées et ses descentes vertigineuses dans les octaves rappellent la sensualité pudique de Nina Simone. Nourrie de gospel et de jazz, des Beatles et de Led Zeppelin, de traditions indiennes, africaines et irlandaises, Ilene Barnes s’impose comme l’une des grandes chanteuses world du moment.
Mazaher (Egypte)
La musique et les chants du zâr, rituel afro-égyptien de possession et de pacification des esprits ne sont plus pratiqués que par seize personnes dans le monde. Les huit chanteuses et musiciens de cette formation feront partager cette tradition cairote comme un moment exceptionnel.
Prof Angel Dust (Barcelone - Espagne)
Depuis plus de quatre ans, son fameux Bongo Lounge fait fureur chaque jeudi à La Paloma, temple de la danse à Barcelone. D’origine mexicaine, le “ Dope Brother ” fait une escale exceptionnelle à Marseille pour un live halluciné, un spectacle fellinien aux rythmes incandescents balancés par une pure électro tropicale.
Les maîtres du Bèlè (Martinique)
Les papis du Bèlè (soixante-quinze ans en moyenne!) exercent fièrement leur art, avec l'entrain de leurs vingt printemps. Le bèlè (appelé aussi " Bel air ") est un genre musical dans lequel un chanteur entretien un dialogue entre les danseurs et le tanbouyè (joueur de tambour). Le chanteur est entouré de repondè (les répondeurs) et du joueur de ti-bwa (musicien frappant avec des baguettes l'arrière du tambour ou sur un bambou).
Romengo (Hongrie)
Groupe hongrois de tsiganes Olah, Romengo a de quoi étonner à plus d'un titre. Virtuosité des cordes et instruments typiques, telles la cruche ou les cuillères à bois qui dialoguent sans complexe. Le chant est également mis à l'honneur avec une énergie rythmique époustouflante soutenue par les surprenants et célèbres szajbögözé s (basse avec la bouche).Tantôt empreint de nostalgie, tantôt marqué par une frénésie de vivre, le spectacle retrace le voyage de musiciens nourris de tradition
Ay!! Amor... (Arménie / Marseille- France)*
Avec ce nouveau projet, l’ensemble Constantinople et Françoise Atlan, toujours animés par l’idée de communion et de symbiose entre les langages musicaux du Moyen-Orient (plus spécifiquement perse) et d’Europe méditerranéenne, livrent avec un regard neuf et créatif un programme basé sur la voix et le chant des Femmes et de l’Amour. Un concert original où les mots d’amour de ces différentes langues et cultures ainsi que leurs modes musicaux s’entremêlent, dépassant ainsi leurs frontières propres.
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* Artistes Région Provence - Alpes - Côte d’Azur
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