© Marc Baptiste
| | Fille d'un père nigérian et d'une mère rom, Ayo a baigné dans un contexte musical sans frontières. Et sa musique s'en ressent : soul, jazzy, marquée par le reggae, la pop et les folklores africains, elle s'apparente à un récit de voyages... Et dans ce domaine, la jeune femme en aurait à raconter. Elle naît en 1980 près de Cologne mais, très tôt, séjourne au Nigéria, auprès de sa grand-mère. Son père lui fait découvrir Fela Kuti, Prince Sunny Adé, mais aussi les Pink Floyd ou Bob Marley.
Durant son enfance, elle apprend le violon, le piano et enfin la guitare. Avec l'âge adulte, les années bohèmes commencent. Ayo pose ses valises à Londres, New York ou Paris et commence |
à se produire dans les clubs. Talent remarqué, elle se produit en première partie d'Omar dès le début des années 2000 puis publie son premier album, Joyful, en 2006. Celui-ci synthétise ses différentes influences, abordant de façon centrale la question de ses origines. Le disque sort dans 40 pays. Elle en vend 450 000 en France et 300 000 au-delà de nos frontières. Elle devient double disque de Platine en Pologne, Disque d'Or en Italie, Suisse et Grèce.
Elle revient en Septembre 2008 avec un nouvel album, Gravity at Last, dont elle a écrit et composé les 13 titres. L'album, enregistré en conditions "live", fut bouclé en cinq jours... avec Jay Newland aux commandes de la production, qui avait collaboré à son premier album, Joyful, ainsi que sur Come Away with me, l'album phare de Norah Jones. La chanteuse sort alors les singles "Slow Slow (Run Run)" et "Lonely", avant d'entamer une tournée mondiale, dont une série de concerts dans toute la France dont 7 dates à l'Olympia en 2009.
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