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    Caserta
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    • Sergio Palumbo | dernière mise à jour : 28/08/2009
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    La Reggia de Caserta

    La Reggia vue depuis le haut du parc

    La Reggia di Caserta, vue depuis le haut du parc

    Mise en ligne et photos : Sergio Palumbo, 123 Savoie

     

    La reproduction des photos, même partielle, est strictement interdite, sans l'accord de 123 Savoie

    Située dans la région de Naples, Caserta abrite un magnifique Palais Royal datant du XVIIIème siècle. Ce monument historique attire chaque année des milliers de visiteurs venus de toute l’Europe et même du monde entier. 123 Savoie s’est rendu sur place pour vous rapporter un reportage photos et l’histoire de "La Reggia".
    L'un des lions de l’escalier principal
    L'un des lions de l’escalier principal
     
    L’escalier principal
    L’escalier principal : Large de 18,50m, l’escalier est un vrai chef
    d’œuvre de l’architecture avec 117 marches réalisées dans un seul
    bloc de pierre provenant de Trapani, de deux imposants lions
    sculptés par Persico et Solari dominent la montée des premières
    marches depuis l’extérieur.
     
    L’Histoire de "La Reggia" remonte au 29 août 1750, date à laquelle l’Etat de Caserta fût acquit par la maison des Bourbons. Le coût de la transaction à cette époque fût de 489 343 ducati. La construction de "La Reggia" entrait dans un plan précis d’une réorganisation militaire et organisatrice du règne de Carlo III. Caserta fût créée par les Bourbons comme étant une Capitale, une ville nouvelle ayant pour pôle dynamique et administratif le Palais Royal. La raison pour laquelle Carlo III choisit une zone de plaine et riche de végétation aux pieds des monts Tifata, était dût au fait que Naples pouvait être facilement attaquée. Caserta se trouvait donc être plus sûre et plus facilement surveillée. L’idée était de construire une imposante forteresse qui serait imprenable. Un ambitieux projet. L’entière réalisation fût confiée par Carlo III à l’illustre architecte Luigi Vanvitelli, lequel présenta le projet définitif du palais au Roi en 1751.
     
    Ce grand projet fût approuvé le 20 janvier 1752, jour du trentième anniversaire de Carlo III, en présence du Souverain, de la Reine et de la Cour. C’est à cette
    occasion que fût posée la première pierre, après avoir été bénie dans une petite caisse de marbre dans laquelle les Souverains avaient déposé des médaillons en Or, d’Argent et autres métaux, comportant d’un côté les visages du Roi et de la Reine avec en écriture : Carolus et Amelia regina PP.FF.II. ; Sur le fond était représenté le Palais Royal et le parc avec pour inscription : Deliciae. Regis. Felicitas. Populi., et à l’intérieur : Augustae Domus Natali die optmi Principis fondamenta iacta. Avant de lancer la construction du palais, Vanvitelli pensa rénover le vieux palais royal (celui qui avait appartenu aux Acquaviva) permettant ainsi aux souverains d’en faire leur habitation provisoire jusqu’à la construstion définitive de "La Reggia". Les travaux du nouveau palais démarrèrent quelques mois après la grande cérémonie et Vanvitelli dût faire face au problème de l’eau nécessaire de la considérable réalisation de la muraille. Il fallu donc réaliser des déviations de petits canaux qui provenaient des différentes vallées de la vieille ville de Caserta. Les travaux commencés le 19 juin 1751 durèrent plus de vingt ans sous la direction de Vanvitelli jusqu’à sa mort le 1er mars 1773 à Caserta.
     

    "La Reggia" a été construite par de nombreux esclaves et prisonniers musulmans capturés par les navires sur la Méditerrané et le long de la côté libyenne. L’édifice resté incomplet de quatre tours angulaires et de la coupole centrale prévus par Vanvitelli est tout de même constitué de 1200 chambres, 1790 fenêtres et 34 escaliers. Le palais occupe une superficie de 44000 m2, 31m de hauteur, 253m de largeur (façade principale) et 202m pour la façade latérale. Nous allons, au fil des images que nous vous présenterons, vous faire découvrir certaines pièces de ce prestigieux palais.Voûte de L’escalier principal

    Voûte de l’escalier principal

    Alessandro Farnese couronné par La Victoire

    Alessandro Farnese couronné par La Victoire

     

    Cette statue est située dans le salon des gardes du corps. A l’intérieur, douze hauts reliefs racontent les événements historiques liés au règne et sculptés par Tommaso Bucciano, Gaetano Slomone et Paolo Persico.

    Salon d’Alessandro

    Le Salon d’Alessandro

    Salle du trône

    Plafond de la  salle du trône

    Salle du trône et plafond

     

    La fresque du plafond est une œuvre de Maldarelli représentant Carlo III lors de la pause de la première pierre de "La Reggia".

    Retrouvez notre reportage photos

    dans quelques semaines

    dans notre galerie.

    L
    es français à Caserta (1806 - 1815)
    Avec la victoire d’Austerlitz le 2 décembre 1805, Napoléon Bonaparte déclara la déchéance de la dynastie des Bourbons et occupa ainsi la région de Naples, et remis la couronne à son frère Joseph, par décret du 30 mars 1806. C’est ainsi que débuta la période de domination française. En 1808, avec la nomination de Joseph Napoléon comme roi d’Espagne, ce fût Gioacchino Murat qui devint roi de Naples et de Sicile et ce jusqu’en 1815.
     
    La bibliothèque
    La bibliothèque
     
     
    Chambre à coucher de Ferdinand II
    Chambre à coucher de Ferdinand II
     
     
    Salle de Marte (Mars)
    Salle de Marte (Mars)
     
     
     Plafond de la salle été
    Plafond de la salle été
     
     
    Plafond de la salle automne
    Plafond de la salle automne
     
     
     Plafond de la salle hiver
    Plafond de la salle hiver
     
    Le règne des deux monarques fut sans conteste, grâce aux importantes innovations apportées dans les différents secteurs comme la politique, l’administration, l’économie ou encore la vie sociale et religieuse. L’intense activité de mise aux normes promises par Joseph Napoléon et Gioacchino Murat, en collaboration avec des ministres, comme Saliceti, Miot et Roederer, ne purent être réalisées que grâce aux compétences administratives et judiciaire. Parmis les décisions les plus révolutionnaires, notons l’abolition de la féodalité, la conversion des biens ecclésiastiques en biens privés, la nouvelle règlementation de la propriété foncière et l’introduction du code Napoléon. Pour la première fois, les hautes autorités judiciaires appliquèrent l’entière activité législative. Les documents historiques contenus dans les archives de la Reggia di Caserta, en exposition, représentent la correspondance entre les organes centraux (Ministères et Intendance générale de la Maison royale) et l’Intendant du site royal de Caserta, et entre ce dernier et les représentants des autres autorités territoriales. Il s’agissait là généralement de lois et dispositions transmises, afin d’être connues et appliquées de manière très précise. Une des dispositions la plus intéressante et à laquelle les casertani (habitants de Caserta) doivent se soumettre, est celle du 2 août 1806 relative au marché animalier et autres produits, la fabrication de peaux ou encore l’hébergement. Une attention particulière était portée aux politiques économiques et sociales, surtout aux travaux publics, à l’institution d’une garde civique pour la défense de l’ordre public et la création de sociétés économiques. Furent alors réalisées devant le Palais royal de Caserta deux routes, un hôpital à l’intérieur pour faire face à l’épidémie virulente de l’été 1806 et le développement des plantes et arbres existant déjà dans le Jardin Anglais. Une activité efficace fut exercée également sur les biens littéraires et les archives. Pour ces derniers, tout l’honneur va aux français qui ont su préserver et sauver d’une destruction certaine un important volume d’actes notariés des XV - XVIIème siècle, qui encore aujourd’hui sont conservés dans les archives historiques de la Reggia. Il s’agit de contrats et obligations établis par des notaires de Caserta et qui s’avèrent important pour l’histoire du territoire.
     
    Les documents administratifs étaient souvent accompagnés de formulaires informatifs comme par exemple : le règlement de la discipline en vingt articles de la chasse à cour du Roi ou encore les observations faites durant les audiences que donnait le souverain… Parmi ces formulaires apparaissent les cartes qui documentent sur les multiples interventions concernant les décorations réalisées à l’intérieur de la Reggia de Caserta. En fait, les Français après s’être appliqués à effacer les emblèmes du passé de la dynastie des Bourbons, ont œuvré pour le choix des maitres et artistes intervenants pour la décoration des appartements (Sala di Marte, Sala di Astrea et la chambre voisine de la chambre à coucher du Roi) et au choix des peintres comme Berger, Schmidt, Bisogni, Fondi, Hill et surtout Cammarano. Nombreux furent les intervenants pour les restaurations comme, la statue d’Hercule ou encore le casino Royal de Cartidello. Cette période fut également le début les mésaventures de Murat qui pour sauver le règne contre l’effondrement de l’empire, signa des accords secrets avec Londres et Vienne,
    mais par la suite fut contraint de prendre les armes contre ces derniers. Après avoir tenté en vain de réunir les italiens à ses côtés, avec pour promesse unité et indépendance dans la proclamation de Rimini du 30 mars 1815, il fut vaincu par les autrichiens à Tolentino. Sa dernière tentative pour reconquérir le règne fut l’abordage depuis la Corse à Pizzo di Calabria, mais ce fut là aussi une tragique défaite. Non soutenu par la population, il fut capturé par les troupes bourbonnes et fusillé le 13 octobre 1815. Ainsi pris fin l’aventure française dans l’Italie méridionale.
     

    Après la signature du traité de Casalanza (aux alentours de Capua) le 20 mai 1815, Ferdinand de Bourbon fit son retour à Naples. Il tenta par tous les moyens de ramener de l’ordre dans le royaume, y compris par la menace ordonnant que tous détenteurs de livres, d’écrits, de décorations et autres emblèmes, doit procéder à leurs destruction par les flammes et ce dans un délai de trente jours. Passé ce délai, le détenteur qui sera pris sur le fait de possession, sera puni par la loi en vigueur. Tout semblait rentrer dans l’ordre, mais ce ne fut pas le cas, comme le démontrèrent les événements historiques successifs.


    Le parc

    Dessiné par Luigi Venvitelli, le parc a été réalisé par son fils Carlo, qui par rapport aux dessins de son père, apporta de nombreuses modifications. Il représente un vrai paradis naturel riche de jets d’eau, fontaines, de petites forêts, de couleurs, et de parfums uniques.

    Le parc

     

     

    La Fontaine de DianeLa Fontaine de Actéon
     
    La Fontaine de Diane et Actéon

    La 1ère photo représente la statue de Diane entourée de nymphes, qui se préparait pour aller prendre son bain. La 2ème photo, montre la Statue d’Actéon transformé en cerf, pour avoir regardé Diane prendre son bain et pourchassé par une horde de chiens.


    L
    e jardin à l'anglaise
    Le jardin à l’anglaise
    Le jardin à l’anglaise
    Le jardin à l’anglaise 2
    Le jardin à l’anglaise
    Sa construction débuta en 1782 par Carlo Venvitelli, fils de Luigi, sur ordre de la reine Marie-Caroline d’Autriche d’après un œuvre de John Andrew Graeffer.
     
    Le jardin à l’anglaise 4
    Le jardin attire jeunes et moins jeunes à la visite
     

    Le jardin contient un nombre impressionnant de plantes indigènes et exotiques comme de magnifiques cèdres du Liban. En 1880, le jardin à l’anglaise fit une première en Europe en plantant un camélia importé du Japon. Il est également composé de grandes serres, d’un lac, d’un chalet,  de ruines artificielles, de ruines d’un petit temple romain ainsi que d’un jardin botanique. Sur le petit lac se trouve aussi une statue de Venus qui montre la déesse au moment où elle prend son bain.

    Le jardin à l’anglaise 4

    Le jardin à l’anglaise 5


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