La guerre de Crimée
| | La ville de Venise, après une longue résistance, épuisée par le siège autrichien, par la faim et une épidémie de choléra, dut se rendre, signant la trêve le 23 août 1849. Camillo Benso Cavour, membre du parti libéral, fut élu président du conseil piémontais en novembre 1852, il entreprit une série de réformes qui jetèrent les bases du futur Etat italien. La même, il se rapprocha de la France et de l’Angleterre afin d’obtenir une place parmi les puissances européennes les plus progressistes. Dans cette perspective, en 1855, il envoya un corps d’infanterie en |
Crimée au côté de la France, de la Grande-Bretagne et de la Turquie, ce qui lui permit de s’asseoir à la table des négociations du congrès de Paris en 1856 et de nouer des premiers contacts avec Napoléon III. Six mois après l'attentat échoué de Felice Orsini, Napoléon III se rallia à la cause italienne. Le 21 Juillet 1858, une entrevue secrète à Plombières fut organisée entre l'Empereur Napoléon III et Cavour.
L’Italie en 1859
| | La rencontre eut pour objet de "l'Etat de l'Italie". Un accord secret fut conclu entre les deux hommes, qui prirent la décision de signer un traité, par lequel la France accorderait, au Royaume de Piémont-Sardaigne, son assistance militaire en cas de conflit l'opposant à l'Autriche. En contrepartie de cette aide et en cas d’annexion au Piémont de Milan, Venise et Bologne, la Savoie et Nice seraient cédées à la France. Ce traité secret d'alliance fut ratifié à Turin le 26 janvier 1859. L'état économique et commercial du Royaume de Sardaigne devint toujours plus difficile. L’endettement atteignit plus d'un milliard de lires. Engagé dans une spirale de prêts pour rembourser des prêts, Cavour à terme n'envisagea qu'une solution à la banqueroute qui s'annonça dans l'année 1859 : la guerre. Au début de l’année 1859, le gouvernement piémontais adopta un comportement provocateur envers l’Empire autrichien. |
Giuseppe Mazzini et Giuseppe Garibaldi se virent confié, l’organisation d’un corps de volontaires, les chasseurs des Alpes. Ces derniers informés des accords de Plombières, décidèrent de mener la première action contre les Autrichiens. Le 26 avril 1859, l’Autriche déclara la guerre au Royaume de Sardaigne : la France engagée par une alliance défensive et sans opposition politique interne, décida d’honorer le traité.
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