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Le Polo sur neige

Le poney de polo

Le poney de polo : Un véritable athlète

 

Polo Masters Megève - © Arielle Ellia

Polo Masters Megève – © Arielle Ellia

Véritable partenaire pour le joueur, il est l’objet de tous ses soins. La valeur ajoutée du polo, c’est le cheval. On appelle donc poney, le cheval de polo, croisement du Criollo et du pur-sang. Fins, musclés, le plus souvent des juments en raison de leur docilité, ces chevaux ont l’air presque fragiles. Mais ce n’est qu’une apparence.
Du Criollo, ils ont gardé l’endurance et la robustesse. Du pur-sang, ils ont acquis la vitesse et l’agilité.
Ils mesurent de 1,55 à 1,59 m au garrot, ont une épaule oblique, une encolure longue, un rein court et des membres forts. Leur maniabilité et leur hardiesse sont tout simplement extraordinaires. Des qualités révélées entre trois et quatre ans, lorsque commence, dans le respect total de l’animal, le rituel dressage des « domadores ».

L’équipement du cheval

La selle utilisée en polo est une selle anglaise dotée de larges étriers. Un collier de chasse évite qu’elle ne recule durant les actions du cavalier et les départs au galop. La selle est également équipée d’une sur-sangle au cas où la sangle viendrait à casser durant le match. Tous les engrènements et les embouchures sont autorisés, mais les œillères sont interdites. Les jambes du cheval sont protégées par des bandes de polo ou par des guêtres pour amortir les coups de maillet et de balle. La ferrure est antidérapante et les postérieurs sont équipés de crampons. Enfin, la queue est tressée ou fixée par une bande autocollante et la crinière rasée pour éviter qu’un maillet ne s’y accroche.

Le Criollo argentin est le descendant direct des chevaux qui accompagnèrent Christophe Colomb et ses successeurs…

Les Criollos argentins … Les chevaux du nouveau monde

© Arielle Ellia

© Arielle Ellia

D’origine argentine, le Criollo est le plus réputé. Jamais les civilisations précolombiennes n’avaient vu de chevaux. Ceux qui avaient su dompter ces êtres sauvages et fiers apparurent comme des âmes supérieures.

Christophe Colomb lui-même notait que les chevaux avaient joué un rôle primordial dans ses conquêtes, par la terreur qu’ils inspiraient aux « indiens ». C’est pourquoi quinze étalons et dix juments furent embarqués à bord de ses vaisseaux. Ils participèrent bel et bien à la conquête du Nouveau Monde. Panfilo de Navarez, à la tête d’un groupe d’archers lors de la découverte de Cuba, n’avait que sa jument pour toute cavalerie ! Cet animal inconnu et effrayant mis en fuite les indigènes, contribuant ainsi à la réussite de l’entreprise. De fait, la panique se propagea très vite, entretenue par des rumeurs épouvantables.

Cortès relatait que les chevaux passaient pour être de redoutables guerriers, carnivores, à la rapidité invincible. Les Espagnols comprirent très vite quel parti pouvait être tiré de ces croyances, et se mirent à faire parader leurs montures avant toute rencontre avec les populations autochtones. Les chevaux étaient devenus les véritables conquérants du Nouveau Monde. Cependant, la crédulité des indigènes n’eut qu’un temps. Le jour où ils réussirent à abattre une de ces créatures magiques, le charme tomba. Un dieu n’est pas mortel… Par un retournement ironique, le cheval devint alors à son tour leur « plus noble conquête ». Et pourtant, des siècles plus tard, on découvrit dans certaines cités qu’un culte était rendu à la statue d’un cheval assis divinisé sous le nom de Tzimincher….

Le Criollo argentin est le descendant direct des chevaux qui accompagnèrent Christophe Colomb et ses successeurs. Don Pedro Mendoza, le fondateur de Buenos Aires, les introduira en Argentine. Fréquemment, ces chevaux en fuite ou à l’abandon se retrouvaient à l’état sauvage, dans un environnement propice à leur reproduction. Chevaux de races andalouse, lusitanienne ou barbe, ils ont transmis leurs caractéristiques aux créoles (criollos). Cette race a su développer des qualités de résistance et de sobriété adaptées aux conditions de vie de la Pampa. Le Criollo argentin est encore aujourd’hui le partenaire des Gauchos, dans leur travail avec le bétail.

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