Risque et alpinisme
Réflexion philosophique sur l’Homo alpinus
D’Alain Ghersen
Aux Editions Glénat
Selon les époques, on pratique l’alpinisme pour des motifs scientifiques, nationalistes, contemplatifs, sportifs… Quel que soit le moteur de chacun, le risque, qu’on le souhaite ou non, est omniprésent. Alpiniste de renom et philosophe, Alain Ghersen nous entraîne dans une fascinante réflexion sur les liens qu’entretiennent risque et alpinisme ; il convoque tour à tour alpinistes et philosophes pour essayer de tracer les contours d’un Homo alpinus. Où il est question d’état de nature, de romantisme, d’engagement, de sacré, de hasard, de peur, d’émulation, de rapport à la mort et de bien d’autres choses…
« De quoi parle-t-on lorsque l’on évoque un itinéraire considéré comme engagé ? Il y a un moment où l’éloignement pris par rapport à la civilisation prend une tournure particulière : on atteint un point précis à partir duquel toute retraite devient très compliquée, voire impossible. À partir de ce point de non-retour, on s’engage à aller jusqu’au bout de l’aventure quelle qu’en soit l’issue. Dans sa réflexion sur l’irréversible, Vladimir Jankélévitch propose une formule que nous pourrions reprendre pour notre objet : Aller dans le sens de l’irréversible, souscrire à la futurition, remettre le devenir sur ses rails : telle est en premier lieu la vocation du Courage ».
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L’Auteur
Parisien d’origine, Alain Ghersen a fait ses premiers pas d’alpiniste sur les rochers de Fontainebleau, avant de sévir dans le massif du Mont-Blanc, où il fut l’auteur de nombreuses premières en solo dans les années 80 et 90. S’il n’a pas abandonné l’alpinisme, puisqu’il est aujourd’hui professeur à l’École nationale de ski et d’alpinisme, Alain Ghersen s’est tourné vers les études de philosophie il y a une dizaine d’années et prépare actuellement une thèse.