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Zéro phyto 100 % bio en avant-première à Chambéry

Zéro phyto 100 % bio en avant-première à Chambéry

– le 13 avril 2017 à 21h, en avant-première au cinéma l’Astrée à Chambéry, en présence du réalisateur Guillaume Bodin –

Zéro phyto 100 % bio

Réalisé par Guillaume Bodin

Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités. Les associations Générations Futures, Bio Consom’acteurs et Agir pour l’Environnement sont à l’initiative de ce projet.

Guillaume Bodin – © Sergio Palumbo

Après dix ans passés à travailler dans les vignes, Guillaume Bodin a décidé de réaliser des documentaires pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur. « La Clef des Terroirs », sorti en mars 2011, dresse le portrait de vignerons qui prennent soin de leurs terres grâce à des techniques écologiques, dont la biodynamie. Dans son deuxième documentaire, « Insecticides mon Amour » (sorti en 2015), il mène une recherche approfondie sur le traitement obligatoire contre la flavescence dorée dans le vignoble bourguignon et ses effets sur l’environnement et la santé. Ces deux films ont été remarqués et primés dans plusieurs festivals. Disponibles en DVD, ils sont toujours diffusés en salle en France et à l’étranger.

Zéro phyto 100 % bio a fait l’objet d’un financement participatif ayant rassemblé plus de 1.600 donateurs.

© Guillaume Bodin

Du 100 % local et biologique dans la restauration collective, c’est possible !

Zéro phyto 100 % bio - pain - © Guillaume Bodin

© Guillaume Bodin

Le projet de loi imposant 20 % de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective n’a pas été adopté au Sénat, mais cela n’a pas empêché certaines communes de prendre les devants. À Mouans-Sartoux, la régie agricole municipale répond à l’essentiel des besoins alimentaires de la commune. Le reste est fourni par des fermes biologiques locales. À Langouët comme à Paris, dans les 2ème et 5ème arrondissements, les élus ont adopté des mesures drastiques pour améliorer la qualité des repas et collaborent étroitement avec des agriculteurs bio et des associations de leur région.

Comme le dit le maire de Barjac, « nourrir, c’est aimer« , alors pourquoi « lésiner » quand il s’agit de nourrir nos enfants ? Les populations des hôpitaux, des prisons, des écoles ou des maisons de retraite n’ont-elles pas droit à une alimentation de qualité ?

Conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, ces acteurs de terrain ne livrent pas de solutions toutes prêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. Un documentaire d’utilité publique à diffuser le plus largement possible.

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